Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 13:02

 

L’impact biologique des nanoparticules, nouvelles alliées de la santé dans le bâtiment est encore mal connu…

Préoccupation récente pour les bâtiments, la santé environnementale suscite beaucoup de recherche et le développement de produits sensés améliorer la qualité sanitaire des lieux dans lesquels nous vivons. Tandis que certains matériaux sont montrés du doigt parce qu’ils dégagent des  pollutions dans l’air intérieur, d’autres au contraire dégradent les polluants et nettoient l’air. Les vitrages, les bétons, peinture et carrelages autonettoyants, le verre antibactérien ont en commun de faire appel à des nanoparticules : des éléments de quelques nanomètres (milliardième de mètre, soit les dimensions d’une dizaine d’atomes).

Mêlés aux composants du matériau ou en couche mince de surface, ces nanoparticules de dioxyde d’argent, de titane ou d’autres métaux comme l’or présentent des caractéristiques exceptionnelles, différentes de celles que l’on observe sur le matériau à plus grande échelle : propriété photo-catalytiques, semi-conductrices, Si l’ère nanométrique ne fait que commencer, un parfum de suspicion plane déjà sur ces particules magiques. Il existe en effet de nombreuses inconnues sur les risques qu’elles pourraient faire courir à la santé et à l’environnement. Si les nanoparticules  existent déjà à l’état naturel ou produites par l’homme (suies ultra fines issues des moteurs diesels), on connait mal ces éléments, bien plus petits que ceux habituellement étudiés et mesurés. C’est d’ailleurs leur taille infime, entre autres, qui inquiète, car elle leur permettrait de franchir les membranes biologiques  jugées jusqu’alors étanches et de pénétrer leur organisme. La recherche est donc engagée et de nombreux spécialistes réfléchissent sur la manière de contrôler et d’estimer les risques des nanomatériaux.

L’amélioration des performances énergétiques des bâtiments existants exige des matériaux peu épais et très isolants. Les matériaux nano-poreux répondent à cette attente : ils emprisonnent l’air dans les cavités si petites qu’il ne peut circuler, diminuant ainsi leur conductivité thermique. Des panneaux isolants sous vide se développent aujourd’hui, qui utilisent ces matériaux nano-structurés à basse pression. Ils posent encore des problèmes de durabilité car leur enveloppe étanche à l’air et à l’eau ne doit pas être percée. Ils sont donc pour l’instant surtout intégrés dans des panneaux finis qui ne nécessitent pas de découpe ou de fixation. Autre débouché prometteur pour les nanomatériaux : les équipements électroniques. Ultra miniaturisés, sans fil et sans pile, ils seront de plus en plus faciles à installer et à entretenir, prenant leur énergie dans l’ambiance de la pièce.

(Les isolants sous vide en matériaux nano-poreux sont délicats à installer car ils ne doivent pas être percés).

Image: Le pavillon italien construit avec le ciment Biodynamic à base de nanoparticules de dioxyde de titane réagissant à la lumière.

 

Pietro Carrieri - 9 000 m² de ciment i.active Biodynamic d'Italcementi ont été mis en oeuvre pour la réalisation du pavillon italien à l'Exposition Universelle de Milan.

Pietro Carrieri - 9 000 m² de ciment i.active Biodynamic d'Italcementi ont été mis en oeuvre pour la réalisation du pavillon italien à l'Exposition Universelle de Milan.

Partager cet article
Repost0

commentaires