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22 décembre 2021 3 22 /12 /décembre /2021 09:48

"I am a operations management professional with 5+ years of experience leading teams in start-up environments. My unique experience focused in clothing subscription services has enabled me to be an extremely adaptable, effective leader in a fast paced environment. My skills range from operations leadership, project planning and execution, to garment preservation with an eye for quality. I utilize my enthusiasm and passion for driving results to motivate my teams and create a positive work culture." Daniella M(arie).

 

“Entrepreneur”. Un mot d’origine française, puis popularisé aux États-Unis qui a fait son retour en France à l’heure de la “startup nation”. Dans ce va-et-vient linguistique, la société n’a pas réussi à fixer une appellation féminine à ce métier. Une raison à cela : autour de ces deux mots, deux visions du féminisme s’affrontent.

Certaines femmes se battent pour féminiser la dénomination de leur métier quand d’autres préfèrent garder la forme neutre - autrement dit masculine - de crainte que le féminin “dévalorise” le prestige de leur profession. Si, si, ça existe. En tant que journaliste, j’ai déjà rencontré le cas de femmes interviewées qui m’ont demandé de ne pas utiliser “Directrice”, “Écrivaine” ou “Avocate” à leur sujet, mais le terme masculin.

Concernant “entrepreneure/entrepreneuse”, les deux termes cohabitent dans l’écosystème startup. Alors à qui se référer pour trancher ? Dans ce match étymologique, le Larousse a son vainqueur: “Entrepreneuse” est le terme historique ! Il existe dès le XVIIe siècle et on le retrouve deux cents ans plus tard dans le roman d’Émile Zola, Au Bonheur des Dames. “Denise s’en allait avec son argent, lorsqu’elle rencontra enfin Robineau. Il avait appris déjà le renvoi, il lui promit de retrouver l’entrepreneuse de cravates”.

“La délégation générale à la langue française et aux langues de France fait pour la première fois référence au mot “entrepreneure” en 1999 comme une variante québécoise”, souligne Maria Candea, maîtresse de conférences en sociolinguistique à la Sorbonne Nouvelle. “Depuis, son usage s’est fortement diffusé. Il correspond à une tendance de la population à trouver des appellations neutres”.

Selon une spécialiste, les femmes préfèrent davantage conserver l’appellation sous sa forme neutre pour conserver le présupposé prestige de la fonction. Elle note tout de même que ce type de combat ne se livre que dans le pré carré réservé aux élites...

Fashionphile

Fashionphile

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Le premier modèle de Daniella, Julia Marie au milieu sur la photo. Les années lycée

Le premier modèle de Daniella, Julia Marie au milieu sur la photo. Les années lycée

Les années lycée. Daniella au premier plan, assise, cheuveux long et bruns

Les années lycée. Daniella au premier plan, assise, cheuveux long et bruns

Daniella à droite dur la Photo

Daniella à droite dur la Photo

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