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29 novembre 2015 7 29 /11 /novembre /2015 21:38

Je suis mort au règne minéral et je suis devenu une plante ; je suis mort à la nature végétale et j’ai atteint l’animalité.

Je suis mort à l’animalité et je suis devenu un humain. 

Pourquoi donc aurais-je peur ? Ai-je jamais été diminué en mourant ?

La prochaine fois, je mourrai à la nature humaine, et je pourrai alors étendre mes ailes et m’élever parmi les anges.

 

Rûmî (1207-1273), poète persan

 

Mawlânâ Jalâl al-Dîn Muhammad ibn Muhammad alBalkhî al-Rûmî.

Mawlânâ est un titre en arabe signifiant « notre maître » qui lui fut donné par ses disciples ; Mawlawî, « mon maître » en est une variante apparue plus tardivement. Le poète partage ces titres avec de nombreuses autres personnalités, mais son rayonnement fut tel en Iran et en Turquie que lorsque l’on dit Mowlavi (prononciation persane) ou Mevlânâ (prononciation turque) sans plus de précision, on sait qu’il s’agit du « Maître des maîtres ». Jalâl al-Dîn, qui signifie « Splendeur de la Foi », est un surnom honorifique assez fréquemment donné à des hommes de religion, lettrés et politiciens du monde musulman médiéval. Son prénom est Muhammad, et Ibn Muhammad signifie « fils de Muhammad », car son père se prénommait également de cette façon. Balkhî est un toponyme situant l’origine de la famille à Balkh (actuel Afghanistan), or comme nous le verrons, le poète vient plus probablement d’une petite ville dans l’actuel Tadjikistan. Rûmî est un autre toponyme se référant à son séjour en Anatolie, qui fut une partie de l’empire byzantin mais que les Musulmans du Moyen-Âge avaient coutume d’appeler « Rome ». Les Occidentaux ont privilégié le nom de « Rûmî », mais en Iran et en Turquie, le mystique est plutôt désigné par l’appellation Mawlawî ou Mevlânâ, considérée comme un nom de plume plus qu’un titre arabe

Anna et Marion, pour ne pas les oublier

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